accueil > 27/11/2020 | Conseils pour vivre l'Avent

L'AVENT EST UN TEMPS D'AUSTÉRITÉ JOYEUSE : CONSEILS PRATIQUES

Tout en n'étant pas aussi sévère que le Carême, l'Avent n'est pas pour autant un temps de fête : une joie sobre et simple accompagne notre attente du Seigneur. Sa couleur liturgique - le violet - est celle de la pénitence, même si l'Église latine est moins austère que l'Orient chrétien attaché à son « carême d'hiver » qui commence entre le 11 et le 15 novembre et est marqué par l'abstinence de viande. Redécouvrons-le surtout comme un temps privilégié de recueillement, de prière et de silence. Soyons attentifs à ne pas nous laisser envahir par l'agitation du consumérisme et la fièvre des achats. Veillons à ce que notre maison soit - dans la mesure du possible l — un lieu de calme et de paix. Limitons l'usage de la télévision et chassons tous les bruits parasites afin d'être davantage disponibles au Seigneur qui vient.

 

Retour à l'Histoire sainte

Le temps de l'Avent ne s'arrête pas à considérer le premier avènement de Jésus sur terre. L'attente vigilante des anciens et leur espérance sont pour nous le modèle de l'attente et de l'espérance beaucoup plus vives que nous devons nourrir de sa seconde venue de Jésus à la fin des temps. Alors ce qu'il nous a promis se réalisera et nous aurons part, si nous l'avons suivi, à sa vie divine, nous goûterons sans fin sa présence au Paradis. Concrètement, nous pouvons vivre ce temps bien particulier en nous souvenant de l'histoire du salut. En premier lieu quelques passages d'Histoire Sainte auront toute leur place et ils seront d'autant mieux compris et retenus par les enfants et les adultes.

Pour que la fidélité à Dieu s'enracine dans notre cœur, comme dans celui de ces saints personnages, imitons leur vertu et spécialement leur patience, leur attente vigilante, leur espérance. Pour ce faire il sera bon de ne pas se presser lors des moments spirituels pris en famille mais de prendre son temps pour que les enfants s'imprègnent de cette attente toute tournée vers Dieu et ses promesses. Ils en comprendront l'importance et leur cœur aura également le temps d'y répondre paisiblement.

 

La prière personnelle et familiale

S'il est bien une attitude chrétienne qui correspond à la fois à l'attente, à la foi et à l'espérance, c'est bien la prière. Se mettre tout simplement en présence de Dieu, élever son âme vers Lui en pensant à Lui, qui il est, en méditant comme la Vierge Marie sur les mystères de Jésus, et en particulier ceux de sa venue. Pourquoi ne pas prendre quelques minutes chaque jour en famille et lire l'une ou l'autre des prophéties concernant la venue de Jésus, ou, pour prendre des textes plus faciles et connus, relire un passage des évangiles de la semaine du 17 au 24 décembre, puis faire silence un moment pour méditer le texte. Les parents peuvent aussi faire un petit commentaire inspiré du catéchisme ou d'un texte des Pères de l'Église. Méditer dans le silence, c'est ce que faisait la propre Mère de Jésus !

La prière c'est élever son âme vers Dieu pour la rendre plus perméable à sa Parole, c'est donc Lui demander d'augmenter notre foi en Lui et en ce que l'Église nous enseigne. La prière c'est élever son âme vers Dieu et la rendre ainsi plus désireuse de vivre avec lui et plus forte face aux difficultés terrestres.

Enfin, si la prière personnelle est importante la prière familiale ne l'est pas moins, surtout en ce temps de l'Avent. En effet Jésus est venu pour nous sauver tous et l'Église entière porte cette espérance. Si la prière personnelle est toujours faite dans et par l'Église, la prière en famille, de l'« Église domestique », le manifeste cependant mieux.

 

Se confesser

Puisque l'Avent est aussi un temps de pénitence, il est bon de se confesser avant Noël. Et pourquoi pas, si c'est possible, en famille.

 

Deux exemples à suivre

En ce temps de l'Avent l'Église met sur le devant de la scène deux personnes qui tendent plutôt à se faire discrètes : saint Jean Baptiste et la sainte Vierge Marie. Pourquoi l'Église agit-elle ainsi ? Tout d'abord pour nous faire comprendre la valeur inestimable de l’humilité. Puis pour souligner que la naissance de Jésus est un mystère d'humilité : Dieu se fait homme, il prend notre et se fait petit enfant. L'abaissement silencieux de Jésus mis appelle au silence intérieur et, comme la Vierge Sainte, à la méditation elle gardait toutes ces choses dans son coeur et les méditait.

Ces deux saints soulignent aussi la nécessité de préparer notre coeur à la venue du Sauveur. Ils le font, pour le Baptiste, par la parole (« Préparez le chemin du Seigneur »), mais surtout par l'exemple de leur vie — obéissance à la Loi divine et vie de prière intense. Et que dire de la Mère du Sauveur ? Son coeur était tellement proche de Dieu, tellement prêt à recevoir sa Parole que la Vierge le reçu effectivement pour le donner au monde. Elle le conçut d'abord dans son coeur par la foi et mérita de la concevoir aussi dans son corps. Mais ces deux exemples ne sont-ils pas hors de notre portée ? Le chemin d'humilité qui entoure tout ce mystère nous rappelle que c'est Dieu qui accomplit ses merveilles en notre cœur et il en a préparé d'autres pour nous, pourvu que nous soyons prêts à les recevoir.

Enfin, saint Jean Baptiste ainsi que la Sainte Vierge sont des exemples de constance et de fidélité, jusqu'à la mort (Jean Baptiste) ou à travers les plus grandes souffrances (Sainte Vierge spécialement au cours de la Passion).

 

Préparons le deuxième avènement du Christ

Les temps liturgiques nous sont donnés pour que nous accompagnions le Christ tout au long de l'année. En nous efforçant de mieux correspondre à ce que l'Église nous propose, nous nous disposons à accueillir dans notre coeur les grâces que le Christ ne manque pas de répandre particulièrement sur ceux qui méditent les mystères de sa vie.

En ce temps de l'Avent, méditons pour prendre conscience de la Miséricorde divine qui se manifeste d'une part dans la Promesse du Sauveur, et d'autre part dans les événements par lesquels se réalise cette promesse. À l'exemple des justes de l'Ancien Testament, préparons aussi le deuxième avènement du Christ à la fin des temps et, pour cela, cultivons spécialement les vertus de patience et d'humilité.

Abbé Rémi Veillon, fstb

 

8 décembre l'Immaculée Conception

Pour se préparer à la fête de l'Immaculée Conception, l'Église nous encourage à faire une grande neuvaine, du 30 novembre au 8 décembre.

• Chaque jour, il s'agit de réciter une dizaine de notre chapelet suivie trois fois de l'invocation « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

• Puis une communion s'impose le 8 décembre ou entre le 30 novembre et le 8 décembre.

■ La confession est recommandée sans être obligatoire.

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